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CHAPITRE IX

CONCLUSIONS

Il n’est pas vrai que la beauté parfaite soit « comme l’eau pure », laquelle, à ce que l’on prétend, « n’aurait pas de saveur particulière » ; et, il faut avouer qu’au contraire, dans l’histoire d’aucune littérature, le plus grand écrivain n’est celui qui a le moins de défauts. On ne s’étonnera donc pas qu’au début de ce dernier chapitre, où nous voudrions résumer l’œuvre de Balzac, — et lui faire à lui-même sa place, telle que nous croyons la voir, non seulement dans la littérature du XIXe siècle, mais dans l’histoire générale de la littérature française, — nous en signalions d’abord les imperfec-