Page:Buies - La Province de Québec, 1900.djvu/307

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
299
industries, chemins de fer

bâtiments de toute dimension, d’un tonnage total d’à peu près 200,000 tonneaux.

Le port de Québec, incontestablement supérieur à tous les autres ports de la province, et qui, cependant, s’est vu déserté depuis une quarantaine d’années, par suite de causes difficiles à déterminer ici, est à la veille de retrouver ses beaux jours et de redevenir le grand port d’expédition des produits agricoles et forestiers qu’il était autrefois, grâce à la construction bientôt terminée du chemin de fer « Le Grand Nord », qui lui apportera une partie considérable des grains de l’Ouest, et grâce aussi au tonnage toujours croissant des grands steamers transatlantiques, qui les mettra quelque jour dans l’impossibilité de remonter plus haut le fleuve, à cause de l’insuffisance de largeur et de profondeur du chenal.

En 1897, le commerce côtier, dans le port de Québec, était représenté par 314 steamers, 460 goélettes, 492 bateaux et 74 barges, d’un tonnage total de 390,347 tonnes. Ce port importait, la même année, des marchandises étrangères pour une valeur de $4,125,340.

Les articles exportés comprenaient surtout les animaux et leurs produits, les produits de la forêt et ceux des manufactures.

Mais le rapport de la Commission du Havre de Québec, pour l’année 1899, donne de bien autres résultats. Le commerce total de ce port, importations et exportations réunies, y est porté à 10,702.244 dollars.

Les exportations figurent pour $5,548,908, et les importations pour $5,153,336.