Page:Buies - La Province de Québec, 1900.djvu/308

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
300
la province de québec

Dans le cours des sept dernières années, depuis 1893 inclusivement, le mouvement total du commerce dans le port de Québec n’avait pas dépassé le chiffre de $10,089,842. Aujourd’hui il atteint 611,000 dollars de plus, et tout indique que, dans le cours de 1900, ce chiffre va être considérablement augmenté, par suite des conditions nouvelles, extrêmement favorables, que le transport des grains de l’Ouest et l’établissement d’une première ligne de steamers, bientôt suivie de plusieurs autres, vont apporter au port de la vieille capitale, désormais rajeuni et en train de retrouver son ancienne splendeur.

III

Le commerce entre le Canada et les pays étrangers a reçu une impulsion merveilleuse depuis l’avènement de la nouvelle administration fédérale, en 1896. Ce commerce s’est élevé en effet au chiffre extraordinaire de 304,475,736 dollars, c’est-à-dire soixante millions de dollars, ou trois cent millions de francs de plus que pendant les années les plus prospères qui ont précédé le nouveau régime.

En 1896, le total des importations et des exportations s’élevait à la somme de $239,025,360.

En d’autres termes, de 1896 à 1898, c’est-à-dire en deux années seulement, le commence extérieur de la Confédération a augmenté de 60 millions de dollars, tandis que de 1878 à 1896, c’est-à-dire en dix-huit années auparavant, il n’avait augmenté que de 57 millions.

Ajoutons que l’augmentation qui s’est produite du