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nombre considérable de lots sur lesquels ils opérèrent de grands défrichements, et ils firent construire en outre un moulin à farine et une scierie. Depuis lors, la paroisse du Grand-Brûlé est devenue une des plus considérables de tout le Saguenay. Le onze juillet, 1853, l’évêque de Tloa, Mgr. Charles François Baillargeon, co-adjuteur de l’archevêque de Québec, visitait pour la première fois la mission du Grand Brûlé et donnait la communion à 258 personnes. M. le curé de Chicoutimi, missionnaire des sauvages du Lac Saint-Jean, desservait le Grand-Brûlé en 1853 ; en 1854, il était desservi par le curé de Saint-Alphonse et de Saint-Alexis.

En l’année 1855, l’évêque confiait cette mission à un curé qui fut en même temps chargé des missions du Lac Saint-Jean. Ce curé était M. Alphonse Casgrain, qui résida au Grand-Brûlé depuis le 15 octobre, 1855, jusqu’au 26 septembre, 1858. À cette dernière date, il fut remplacé par M. J. B. Villeneuve jusqu’au 10 octobre, 1861, et celui-ci par M. Joseph Hudon, jusqu’au 5 octobre, 1870. À M. Hudon succéda M. Jules Mailley, qui fut curé du Grand-Brûlé jusqu’au 24 septembre, 1876, et remplacé par M. Charles Bacon qui, le 6 octobre, 1878, céda à son tour sa place au curé actuel, M. F. X. Delâge.

M. Delâge a eu l’obligeance de nous fournir sur sa paroisse les renseignements suivants, accompagnés