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Angleterre

LE THÉÂTRE ÉLISABÉTHAIN. Numéro spécial des Cahiers du Sud. (Marseille, 10, cours du Vieux-Port), juin-juillet 1933, un vol. in-8°, 250 pp.

1re partie. - Les œuvres

114. JALOUX (Edmond). - L’Esprit élisabéthain. "Une masse formidable d’œuvres et d’hommes, un océan de poésie, tumultueux, chaotique, toujours en mouvement, et, au-dessus de cela, la figure si profondément humaine, c’est-à-dire angélique et démoniaque de Shakespeare... Mon rôle est de voir en quoi consiste l’orientation générale de ce formidable mouvement qui commence avec Gorbodin, John Lyly et Arden de Feversham, et qui finit avec Otway. avec Beddoes, peut-être avec Swinburne."

115. SCHLUMBERGER (Jean). Sur les personnages de Shakespeare. Opposition entre ces personnages et ceux de Racine: "Ils ont un corps, tandis que les personnages de nos tragédies possèdent tout juste l’armature physique qu’il faut pour servir de support à leurs passions". C’est pourquoi les personnages de Shakespeare sont des individus et non des types généraux.

116. GRANVILLE-BARKER (H.). Progrès du drame shakespearien. (Trad. Olivier D. Picard). Ce progrès consiste à exprimer de plus en plus la nature profonde de ses personnages et c’est ainsi qu’il aboutit à de "véritables drames poétiques".

117. CHEVALLEY (Abel). Shakespeare et les poètes élisabéthains. L’étude rigoureuse des rapports entre Shakespeare et ses confrères permettra seule de reconnaître les œuvres authentiquement shakespeariennes et les apocryphes, ou plutôt de voir un peu plus clair dans l’histoire, singulièrement confuse, du texte.