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XXXII


Le lendemain, une des pratiques de Dick eut lieu d’être surprise.

C’était un jeune avocat qui commençait seulement sa carrière. Il possédait une grande énergie de caractère, un grand désir de parvenir, une grande aptitude au travail ; mais pour l’instant il était fort pauvre et avait peu de clients. Son cabinet d’affaires était situé dans le voisinage de l’établissement de Dick, et chaque matin le petit décrotteur faisait la toilette de ses bottes, qui n’étaient pas toujours imperméables, mais qui gardaient bonne apparence, grâce aux coups de brosse savants et répétés de notre jeune ami.

M. Harrisson avait toujours une bonne parole et une plaisanterie à l’adresse de Dick.

Le matin de ce jour, lorsqu’il s’assit sur le fauteuil surmonté d’un parasol et qu’il posa le pied sur l’appui destiné à cet usage, il tenait à la main un journal illustré. Il en avait achevé la lecture ; et quand Dick eut terminé sa besogne, l’avocat lui tendit la feuille en lui disant :