Page:Burney - Evelina T1 1797 Maradan.djvu/197

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seul trait tous les sentimens que je puis lui devoir.

Vous me dites, monsieur, que vous êtes mécontent de sir Clément ; je suppose que sa conduite au sortir de l’opéra, ne vous aura pas réconcilié avec lui : plus j’y réfléchis, et plus j’en suis fâchée. J’étois entièrement en son pouvoir, et il a eu le plus grand tort d’abuser si cruellement de ma détresse.

Ah ! si je pouvois mériter, mon très-cher monsieur, les vœux et les prières que vous faites pour moi, tous les desirs de mon cœur seroient remplis. Je tremble qu’à présent, que je ne suis pas à portée de recevoir vos sages directions, vous ne me trouviez plus foible et plus imparfaite que vous ne le pensiez.

Les soins de la toilette m’obligent à finir.