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NOTES.

semblance avec un g, et cette ressemblance m’avait induit en erreur. La correction que je propose est ici d’autant plus nécessaire qu’il existe dans le recueil de la Discipline, tel que nous l’a fait connaître Csoma de Cörös d’après les Tibétains, une prescription religieuse qui défend à un Buddhiste de s’attacher à la queue d’une vache pour passer un fleuve, comme le font les Brâhmanes[1].

f. 219 b.Dont la science même d’un Buddha ne pourrait atteindre le terme.] Lisez, « dont la science seule d’un Buddha pourrait atteindre le terme. »

De Navamâlikâ.] Ce nom désigne, selon Wilson, le double jasmin de l’espèce dite Zambac ; un des manuscrits de M. Hodgson lit Vanamâlikâ, qui semble désigner un jasmin des bois. En effet, ce mot a beaucoup de rapport avec celui que donne Wilson, Vanamalli, dans le sens de jasmin sauvage.

f. 221 a.À l’intime essence de l’état de Bôdhi.] Lisez, « au trône de la Bôdhi, arrivé au trône de la Bôdhi. » La comparaison des deux manuscrits de M. Hodgson avec celui de la Société asiatique permet de traduire plus exactement la suite de ce passage : « Il prendra de l’herbe, il étendra cette herbe sur le trône de la Bôdhi. » Ce passage est la répétition des pratiques auxquelles se livra Çâkyamuni au moment d’atteindre à l’état sublime de Buddha parfaitement accompli, et dont on trouve la description dans le Lalita vistara[2], ainsi que dans les commentaires ou Atthakathâs des Buddhistes du Sud[3].

  1. Csoma, Analysis of the Dulva, dans Asiat. Res. t. XX, p. 60.
  2. Rgya tch’er rol pa, t. II, p. 273 et suiv.
  3. Turnour, Examin. of Pâli Buddh. Annals, dans Journ. as. Soc. of Bengal, t. VII, 2e part. p. 811, d’après le récit de Buddhaghôsa.