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Page:C18 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage du Révérend Isidore Evain, prêtre BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/21

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que j’ai entendu une porte s’ouvrir mais ils n’ont pas tiré, mais ils étaient prêts de tirer. L’homme de police a dit : C’est une femme qui a sorti de la maison. Ils ont répondu : Qu’elle rentre.


Q. Tout ça c’est après que vous avez trouvé le blessé ?


R. Le mort et le blessé.


Q. Vous n’avez pas trouvé d’autres personnes blessées ?


R. Pas du tout, pas un seul blessé.

INTERROGÉ par Mtre. Chapleau.


Q. Vous avez dit que d’après les déclarations que le blessé vous avait faites que la blessure qu’il avait vous avez cru qu’il était prudent de ne pas y toucher ?


R. Je ne l’ai pas remué. Il m’a dit qu’il était blessé à la cuisse. Il ne sentait pas exactement la douleur.


Q. Avez-vous parlé de ces déclarations là aux hommes de police, leur avez-vous dit que ce que vous pensiez qu’il serait mieux de faire ?


R. Oui.


Q. De ne pas y toucher ?


R. Oui. Je leur ai dit qu’il m’avait dit qu’il était blessé à l’épaule et à la cuisse, et alors il faut attendre l’ambulance, l’ambulance peut venir à tout moment.

INTERROGÉ par M. Lesage.


Q. Révérend Père avez-vous remarqué que les militaires qui étaient là avaient un brancardier, qu’ils avaient une organisation médicale militaire pour prendre soin des blessés ?