Aller au contenu

Page:C25 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage d’Isidore Caouette, constable de la Police municipale BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/3

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

parce qu’on est parti pour aller chercher le Père Évain.


Q. Avec un petit interval de distance ?


R. Je l’ai entendu deux fois et je suis parti pour aller chercher le Père Évain.


Q. Y a-t-il eu un petit interval ?


R. Il y a eu plusieurs coups qui se sont tirés.


Q. Y a-t-il eu trois quatre cinq six coups de tirés ?


R. Il doit y en avoir eu plus que six de tirés, d’après les munitions qui étaient données. Je n’ai pas remarqué ça.


Q. Du reste, vous êtes certain d’avoir entendu des coups de fusil ou des coups de revolver avant que les soldats ont tiré ?


R. Oui certainement.


Q. S’il y a des civils qui disent que ce n’est pas vrai, ils ne disent pas ce qu’il est arrivé ?


R. ……

INTERROGÉ par M. Picher.


Q. Êtes-vous le premier qui a été au secours de la victime Tremblay ?


R. Du moment qu’un officier, je ne peux pas dire qui, m’a fait signe qu’il y avait un blessé par terre, je suis parti et j’y ai été tout de suite.


Q. Vous l’avez trouvé à terre ?


R. Je l’ai trouvé à terre — il y avait un nommé Genest qui lui tenait la tête — je ne comprends pas comment il peut se faire qu’il n’a pas été blessé —