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COLERIDGE

Celui-là fut aussi un opiomane, mais sa psychopathie, si elle se lie dans quelque mesure à son opiumisme, doit être étudiée à part, car même avant l’opium, nombreuses sont les défectuosités, les tares que des biographes pénétrants comme Joseph Aynard, et des psychopathes exercés tel le Dr Dupouy, ont relevées chez Samuel-Taylor Coleridge.

Sans nous dissimuler, comme nous l’avons maintes fois répété, la difficulté qu’on éprouve à poursuivre cette histoire naturelle des hommes supérieurs, qui ne saurait être l’œuvre d’un homme, ni peut-être d’un siècle, nous persistons à penser que la clef d’un caractère, l’explication d’un esprit, se trouveront, le plus souvent, par ce moyen et par nul autre.

Pour Coleridge, le problème se complique de ce