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ALFRED TENNYSON

C’est un aspect peu connu du poète national de l’Angleterre, du poète-lauréat, que nous allons présenter ici.

Si l’on peut a priori accorder à Tennyson une santé mentale normale, il n’est pas douteux, cependant, que sa vie, comme son œuvre, révèlent des aspects morbides, et qu’à ce titre il appartient au pathologiste de le soumettre à son examen.

Ce point de vue a été, pour la première fois, croyons-nous, signalé par l’auteur d’une biographie[1] d’Edgard Poë, qui restera comme un modèle d’érudition et de science ; il n’a pas été omis par celui qui a consacré au « spiritualisme » et à

  1. L’étude de M. É. Lauvrière, à laquelle nous faisons allusion, est de 1910 ; elle porte pour titre : Repetition and Parallelism in Tennyson ; in-12 de 107 pages, Paris, Boyveau et Chevillet.