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SOCIÉTÉ
MÉDICO-HISTORIQUE

pour l’étude de l’Histoire, de la Littérature et de l’Art, dans leurs rapports avec la Médecine[1].

À maintes reprises nous avons fait allusion à un projet de création d’une société destinée à grouper, pour des recherches et des études communes, des médecins, des historiens, des littérateurs et des artistes. Le moment nous semble venu de faire connaître le but que nous poursuivons et la manière dont nous entendons le réaliser.

Et d’abord, pour dissiper toute équivoque, la Société que nous voulons constituer n’est calquée sur aucune des sociétés avec lesquelles on pourrait être tenté de la confondre : ce n’est pas d’histoire de la médecine que l’on s’y occupera, mais bien d’histoire générale, de littérature et d’art, dans leurs rapports avec la médecine, ce qui est différent.

Nous n’avons pas à révéler aux historiens quels auxiliaires ils trouveront dans les médecins, quand ils feront appel à leurs lumières spéciales, pour des cas bien déterminés. Il n’est plus à démontrer que certains problèmes historiques ne peuvent être élucidés qu’avec l’aide des sciences biologiques ; il nous suffira de rappeler les travaux de Littré, Chereau, Brachet, dans le passé ; des docteurs Galippe, Jacoby, Lacassagne et du signataire de ces lignes,

  1. Article publié en juin 1907, dans la Chronique Médicale.