Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 1.djvu/327

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relations singulières. Ainsi, l’on sera moins étonné de voir que les efforts particuliers de la nature aient lieu à-la-fois, dans ces deux espèces d’organes, dont la situation respective exige pourtant la division mécanique des forces ou des moyens qu’elle met alors en usage.

D’un autre côté, même sans adopter entièrement l’application que la chimie moderne a faite de la théorie de la combustion à celle de la chaleur animale[1], je ne pense pas qu’on puisse mettre en doute l’influence de la respiration sur la production de cette chaleur : et l’on sait d’ailleurs assez qu’elle action spéciale la chaleur en général, et celle de la vie en particulier, exercent sur les organes de la génération, dont elles paraissent être le stimulant le plus efficace et le plus constant.

  1. On a fait de fortes objections contre cette application trop dogmatique et trop absolue : Dumas, célèbre professeur de Montpellier, a résumé celles qui avoient été faites avant lui ; et il en a proposé de nouvelles qui paroissent en effet assez difficiles à réfuter. (Voyez ses Elémens de Physiologie, ouvrage du mérite le plus distingué.) Il seroit possible d’en faire encore quelques autres qui me paroissent avoir aussi quelque poids.