Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 1.djvu/389

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impressions qu’il reçoit et des fonctions qu’il remplit, influe de son côté plus, ou moins, sur l’état de tout le système nerveux. Les effets d’une affection locale deviennent souvent généraux ; souvent une seule partie semble tenir le tout sous son empire : et plus la sensibilité sera grande, et les communications libres et rapides : plus aussi cette influence devra produire de phénomènes, non pas durables et profonds, mais subits, variés, extraordinaires.

L’on voit donc que les organes de la génération, par leur éminente sensibilité, par les fonctions que la nature leur confie, par le caractère des liqueurs qui s’y préparent, doivent réagir fortement sur l’organe sensitif général, et sur d’autres parties très-sensibles comme eux, avec lesquelles ils sont dans des rapports directs de sympathie. Cette réaction doit se faire remarquer particulièrement à l’époque où leurs fonctions commencent. En effet, c’est alors seulement (car tout ce qui se passe d’analogue dans l’enfance paroît dépendre principalement des dispositions organiques primitives, dont nous avos déjà parlé) ; c’est alors qu’une suite de déterminations particulières im-