Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 1.djvu/528

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grand volume des poumons, la circulation se fait lentement et foiblement, la chaleur reproduite est moins abondante, les dégénérations muqueuses sont habituelles et communes à tous les organes : c’est le flegmatique ou pituiteux. 5°. Celui qui est caractérisé par la prédominance du sytème nerveux, ou sensitif sur le système musculaire, ou moteur. 6°. Enfin, celui qui se distingue, au contraire, par la prédominance du système moteur sur le système sensitif.

Ces six tempéramens se mélangent et se compliquent les uns avec les autres. Les proportions de ces mélanges sont aussi diverses que les combinaisons et les complications elles-mêmes : et celles-ci peuvent être aussi multipliées, que les divers degrés d’intensité et les nuances, dont chaque tempérament est susceptible ; ou, pour ainsi dire, à l’infini. Mais on ramènera facilement à ces chefs généraux, tous les cas physiologiques que l’observation présente. Chacun de ces cas pourra être considéré par deux côtés, qui se correspondront avec exactitude ; je veux dire par le côté physique, et par ce qu’on appelle le côté moral. Et j’ajoute que la connoissance et la juste évaluation de leurs rap-