Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 1.djvu/604

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cation, aux Mémoires sur les âges, sur les sexes et sur les tempéramens.

§. x.

Mais il paroît indispensable de considérer les effets de quelques maladies qui dégradent en même temps les solides et les fluides. En effet, des fluides grossiers et mal élaborés obstruent les organes, y troublent l’action de la vie, empêchent leur développement, ou leur font prendre un volume excessif. En changeant les proportions ordinaires du volume de ces organes, en dérangeant leurs fonctions, elles altèrent les humeurs qu’ils préparent, elles dénaturent l’ordre de leur influence sur le système. De cette altération résultent des combinaisons entièrement nouvelles dans la structure même des solides : et par suite, à ces nouvelles combinaisons, sont dus, tantôt l’accroissement de la masse cérébrale et l’excitation plus vive des fonctions du centre commun ; tantôt la dépression de cette même masse et la suffocation des mouvemens dont ses fonctions se composent. Il me paroît également indispensable de jeter un coup-d’œil sur ces vices des humeurs qui