Page:Cahiers de la Quinzaine - 8e série, numéros 1 à 3, 1906.djvu/257

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

tentant, nam ipse satis alte eas exorsus est. Sed sufficere semel in genere haec novisse, & tum* recordari conclusionem ; alias nimis abstrahunt mentem a rebus physicis et sensibilibus, et faciunt eam ineptam ad illas considerandas, quod tamen maxime optandum ut homines facerent, quia inde utilitas ad vitam redundaret. Ipse autem satis est persecutus res metaphysicas in Meditationibus contra Scepticos, etc., et adstruxit earum certitudinem, sic ut id omnes tentare et aggredi non debeant, aut meditando diu se vexare in eis rebus opus habent ; sed sufficit nosse primum Principiorum librum, in quo continentur ea quae ex Metaphysicis ad Physica etc. scitu sunt necessaria. (Adam-Tannery, tome V, page 165 ; Correspondance, DXIV, Entretien de Descartes avec Burman, 16 avril 1648 [texte de Burman, — avec ou sans la collaboration de Clauberg ?]) que je traduis à mes risques et à mes périls : Il faut observer, non s’adonner (incumbere, se coucher sur, comme cela est loin de notre français incomber) à ce point aux méditations, ni aux choses métaphysiques, ni les travailler de commentaires et semblables élaborations ; (encore) beaucoup moins faut-il aller les rechercher plus profondément (plus loin) que l’auteur ne l’a fait, comme certains le tentent, car lui-même les a prises (commencées) [d’] assez loin. Mais il suffit de les avoir connues une fois dans leur génération, (dans leur genre, dans leur classe, à leur place, dans leur formation et dans leur démonstration par ordre) et alors (et désormais) de se rappeler la conclusion ; autrement elles retirent trop l’esprit des choses physiques et sensibles, et le rendent inapte à considérer celles-là (les choses physiques et sensibles), ce que (considération