Page:Campan - Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette, tome 2.djvu/340

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

pour les livrées, les équipages et la nourriture des chevaux.

Pour les dépenses non prévues, il se dressait des états particuliers dont la connaissance était aisée, puisqu’il s’agissait de peu d’articles.

Ces états ou menus fixaient les émolumens de toutes les personnes attachées au service de la maison, et les diverses fournitures.

Le second bureau, le contrôle-général de la maison, mettait à exécution les ordres portés par ces menus, justifiait de l’exécution de l’universalité du service et de l’emploi des fonds portés dans ces menus, ou des revenans-bons lorsque les dépenses n’avaient pas eu lieu.

Ce bureau était le véritable point central où se décidaient et arrêtaient définitivement toutes les dépenses ordinaires et extraordinaires.

Celles de la chambre s’arrêtaient sous le commandement de la surintendante et de la dame d’honneur, et le contrôleur-général de la maison.

Celles de la maison, comprenant les cuisines et offices, s’arrêtaient par le premier maître et les autres maîtres-d’hôtels, et le contrôleur-général.

Celles de l’écurie, sous le commandement du premier écuyer, aussi avec le contrôleur-général.

Il résultait de cet ordre de choses, que le contrôleur-général était particulièrement comptable de toutes les opérations.

On voulut viser à des moyens d’économie, on crut qu’il fallait ôter aux grands officiers la part