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pendant quelquefois pour recevoir les comptes du trésorier, mais ce n’était qu’une opération de forme.

La reine avait une chapelle composée d’un grand, d’un premier et de plusieurs autres aumôniers, chapelains, clercs de chapelle, prédicateurs et sommiers, servant, comme il est dit ci-dessus, les uns par trimestre, et les autres par semestre.

Une faculté composée de plusieurs officiers de santé, tant pour sa personne que pour celles de son service.

Ces différens services étaient payés par les états de la maison.

La chambre était présidée par la surintendante et la dame d’honneur ; il y avait d’attaché aux honneurs douze dames du palais, un chevalier d’honneur, des écuyers de main, et un porte-manteaux.

Le service de la chambre se composait de deux premières femmes et de douze autres, d’huissiers de la chambre, du cabinet et de l’antichambre, de valets et garçons de la chambre, et autres gens du service inférieur.

Il est incontestable qu’un si grand nombre de gens, dont la plupart n’étaient pas connus, gênait plutôt le service qu’il ne l’honorait. On pourrait ajouter que le service des officiers par trimestre, laissant à chaque individu, après son quartier, la liberté de se rendre dans son département, l’éloignait trop de la personne à laquelle il était attaché,