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lés à la livrée, et dont la dépense, comme celle de la chambre et des tables, était prévue par des états des commandemens de la reine, ainsi que la remonte et la nourriture des chevaux ; ce qui faisait connaître à l’avance la dépense, au moins en grande partie ; ce qui mettait à même le contrôle-général de suivre avec facilité toutes les opérations prévues, et lui donnait les moyens d’éclairer plus facilement les dépenses non prévues.

Plusieurs fournitures se faisaient par des marchés au rabais : par exemple, pour le service des tables, le pain, le vin, la viande, le poisson, et généralement tous les objets de pourvoirie.

On pourrait proposer comme moyen d’économie, dans le cas où on établirait plusieurs maisons, d’avoir les mêmes fournisseurs pour toutes ; parce que, sans ajouter à leurs frais de régie, on les mettrait à même de fournir à des prix plus modérés.

Pour dernière observation, les registres et papiers du bureau du contrôle-général de la maison de la reine sont déposés aux archives de la préfecture du département à Versailles. Quoiqu’ils doivent être dans un mauvais ordre, on pourrait en tirer quelques renseignemens utiles.


FIN DES ÉCLAIRCISSEMENS RASSEMBLÉS PAR MAD. CAMPAN.