Page:Catalogue raisonné du Musée d’Archéologie et de Céramique.djvu/335

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
— 325 —

de rené d’anjou roy de SICILE. Le roi René naquit à Angers en 1408 et mourut à Aix en 1480.

Coll. du prés. de Robien. — Cadre en bois doré. — H. 0m65. L. 0m90.

1146. — Portrait de Françoise d’Amboise, femme de Pierre II, duc de Bretagne, à genoux en prières devant une statuette de la Vierge Marie tenant l’EnfantrJésus dans ses bras. Au bas son écusson losangé mi-parti des hermines de Bretagne et pallé d’or et de gueules de 6 pièces, sommé de la couronne ducale.

Françoise naquit en 1427 du mariage de Louis, sire d’Amboise, vicomte de Thouars et de Marie de Rieux ; elle épousa Pierre, fils du duc Jean V, en 1442. Le duc son époux étant mort le 17 juillet 1450, elle fonda un monastère de Carmélites, où elle fit profession le 25 mars 1468 et où elle mourut le 4 novembre 1485 en odeur de sainteté (Le P. Albert-le-Grand, p. 399. — D. Lobineau, Vie des SS. de Bret., p. 314).

Tableau exécuté au XVII* siècle d’après quelque original de la fin du XV*. Ce portrait a été gravé par Thévenard, avec quelques changements qui pourraient faire supposer que la gravure a dû être exécutée d’après une antre copie.

Don de M. le Dr Aussant au Musée de la ville. — Cadre en bois. — H. 0m69. L. 0m59.

1147. — Panneaux peints, fragments des boiseries d’un riche appartement.

Ces lambris proviennent d’une maison située au côté méridional de la rue du Chapitre, et qui appartenait à Gilles de L’Escu, seigneur du Coullombier, par. de Lanvallay et de Runefaou, par. de Pkrabezre, conseiller au Parlement de Bretagne le 28 août 1669, qui portait d’azur à 6 billettes d’argent, 3, 2, 1, au chef d’azur chargé de 3 larges d’argent (Potier de Courcy, I, 285) ; Les panneaux dont il s’agit faisaient partie de la décoration du salon pour laquelle on semble s’être inspiré de l’ornementation des salles du Palais de Justice. C’est à M. Alfred Ramé que la Société archéologique doit ces précieux restes de l’art décoratif du XVII* siècle ; sauvés par lui de la démolition, c’est par ses soins qu’ils figurent à son Musée. (Bull. des P.-V. de la Soc. arch, 1859, p. 15.)