Aller au contenu

Page:Cavallucci - Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1.pdf/118

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
104
POÉSIES DE 1830

104 POÉSIES DE 1830 d’un bois, je rencontre une chapelle, une croix, une madone, j’y dépose un bouquet ou bien une prière pour toi ; je demande Le Bouquet sous la croix, écrit peu tout ce que tu désires après la publication de ce roman, reprend le sujet indiqué }}’par Latouche. Le Bouquet sous la croix fut mis en musique par un com- positeur douaisien, du nom de Colin : "Monsieur Colin, notre compatriote, écrivait Marceline le 25 janvier 1831, m’a fait parvenir une jolie romance de lui (Le bouquet sous la croix) et je lui ai témoigné tout le plaisir que j’en ai ressenti en lui envoyant en retour les Ailes d’ange, que je l’ai prié de vous remettre quand il en aura fait la musique (Lettre inédite à Duthilloul, Bibliothèque de Douai). 11° 13. Quand je me sens mourir du poids de ma pensée (L’ABSENCE). 14. Oui, je vais le revoir, je le sens, j’en suis sûre (LE PRÉSAGE). Publiée d’abord dans le Mercure du XIXe siècle, 1828 ; dans l’Almanach des Muses de 1829, où elle est signée:Mme Marceline Desbordes ; dans l’Almanach dédié aux Dames de 1829; dans les Annales Romantiques de 1829. Reprise dans l’Hommage aux Dames de 1831. Il suffit de jeter un coup d’œil sur la correspondance de Marceline pour être surpris de la foi absolue qu’elle avait dans les présages, les songes et la Providence. Voici, d’ail- leurs, en quels termes elle parle de ses songes à Mle Mars : "Mille causes m’ont rendue superstitieuse et confiante dans mes rêves ; ils ne m’ont jamais trompée,. (Lyon, 2 juin 1829). Mais feuilletons au hasard cette correspondance : Valmore, engagé à Bruxelles, avait reçu un accueil"brutal, de ce peuple que l’on ne peut aimer pour lui-même, ; Marceline le console et lui rappelle qu’elle " avait bien rêvé, en effet, qu’elle voyait des nuages sombres sur Bruxelles et qu’elle le lui avait fait remarquer, (Paris, 8 septembre 1840). Quelques