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Page:Cavallucci - Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1.pdf/135

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POÉSIES DE 1830 121 Muses de 1826, la Corbeille de Fleurs, 1826, l’Hommage aux Demoiselles de 1826, l’Almanach des Demoiselles de 1828 et les Femmes poètes, 1829. 37. Levez-vous de bonne heure, enfants, disait un sage (LE SAGE ET LES DORMEURS). Publiée d’abord dans le Kaleidoscope, 1828, et dans le Mémorial de la Scarpe, 1828. 38. Un enfant avait mis les bottes de son père (LE PETIT AMBITIEUX). Cette poésie a été écrite à Lyon, en novembre 1828 (Cf. la lettre publiée par l’Intermédiaire des Chercheurs). 39. Je sais lire, ô bonheur ! ô clarté ! Je sais lire (LE BILLET). Cette pièce a été réimprimée dans le Chansonnier des Grâces de 1831. 40. Viens mon jeune époux (L’EXIL). La pauvre Marceline n’a jamais cessé de se plaindre de la vie errante, à laquelle elle était condamnée et dont elle ne pouvait prendre son parti. Menacée de quitter Lyon (au mo- ment sans doute où elle composait l’Exil), elle écrivait à Du- thillul : " Vous n’imaginez pas comme c’est triste d’errer toujours. N’ayant rien de stable, rien à soi, c’est toujours vers sa ville mère que l’on se rejette,… comme si elle voulait de nous., , (Lyon, 2 mars 1829, lettre inédite conservée à la Bi- bliothèque de Douai). En 1831, elle écrit à Me Mars : "Les autorités, comme il arrive en province, ne prêtent nul appui aux artistes, et chacun a la triste liberté du grand chemin., , (Lyon, 5 mai 1831 ; dans Rivière, Correspondance intime). A peine installée dans une nouvelle ville, elle se préoc- cupe déjà du départ : " Tout me paraît encore une fois nou- veau, dans cette ville, écrit-elle de Rouen en 1832, et je cher-