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Page:Cavallucci - Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1.pdf/199

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LES PLEURS 185 63. Le chagrin t’a touché, mon beau garçon. Tu pleures (LE PREMIER CHAGRIN D’UN ENFANT). Cette pièce fut imprimée d’abord dans le Papillon du 19 fé- vrier 1833, puis dans la Mosaïque lyonnaise du 29 février 1833. Marceline écrivait à Boitel, le gérant de la Mosaïque lyon- naise, qui allait publier cette pièce : "Je ne veux de mal à personne ; jugez quand je me mets à vouloir du bien. Je vous remercie de celui que vous avez fait au Premier chagrin d’un enfant par vos observations très justes. J’ai revu tout ce qui vous a paru embarrassé et je l’ai effacé sans hésitation, n’en mettez jamais à me dire votre avis sur ce qui vous passe de moi sous les yeux. Je n’ai que moi pour juger, et je suis trop près pour bien voir. (9 mars. Extrait du Dossier Mariéton). 64. Couchez-vous, petit Paul ! Il pleut. C’est nuit. C’est l’heure. (LE COUCHER D’UN PETIT GARÇON). Publiée dans le Mémorial de la Scarpe, 1830, sous le titre: Le petit Oscar au petit Paul D ; dans la Françe Littéraire, 1832; La Revue provinciale de Lyon, sous le titre:Le coucher d’un enfant; dans les Annales romantiques de 1833 (signée : Mme Desbordes Marceline). On a noté que les deux fils de Duthilloul sont nommés dans le titre que cette poésie porte dans le Mémorial de la Scarpe. En envoyant ces vers encore inédits à leur père, Mar- celine les accompagna du billet que voici : "Vous trouverez ici un enfantillage que vous ferez appren- dre un jour à notre petit ami. Vous savez présentement par vous-même combien les enfants remplissent l’esprit et le cœur de leurs parents, et j’aime tant ces aimables créatures inno- centes, que je me plais à les entendre bégayer ce que j’écris pour eux dans les intervalles des pensées plus graves et plus tristes. (Lyon, 30 juin 1830. Lettre inédite conservée à la Bi- bliothèque de Douai.) 65. Cher petit oreiller doux et chaud sous ma tête (L’OREILLER D’UNE PETITE FILLE).