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Page:Cavallucci - Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1.pdf/229

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PAUVRES FLEURS 215 11. C’est beau la vie (MA FILLE). 12. Qui m’a couvé neuf mois dans son sein gros d’alarmes (UN ENFANT À SON FRÈRE). Publiée d’abord dans l’Amulette, 1834, sous le titre : Les deux enfants. 13, Quand j’ai grondé mon fils, je me cache et je pleure (HIPPOLYTE). Marceline n’admettait pas la sévérité dans l’éducation de ses enfants. Elle écrivait à son mari : "Va, Hippolyte a bien le temps de se gronder lui-même ! ne le grondons pas !, (27 février 1834). Ecris à mon cher fils. Mon Dieu ! que je suis triste de l’avoir grondé, la veille de mon départ !, , (7 avril 1837). "… Je n’ai jamais que les remords du courage d’avoir grondé, (31 janvier 1838). 14. Toujours notre madone (LA MADONE DES CHAMPS, à mes filles). Publiée d’abord dans la Mosaïque lyonnaise, octobre 1834, sous le titre:Notre-Dame; et dans l’Album lyrique, 1835, sous le titre:Notre Madone. Cette poésie a été mise en musique par Pauline Duchambge. 15. Quand ma pensée oiseau s’envole et fend l’absence (A MADAME HENRIETTE F.) Madame Henriette Favier était une amie très intime de Marceline. Il est mille fois question d’elle dans les lettres que Marceline écrit à son mari et à ses enfants ; mais nous ne sa- vons au juste qui elle était. Nous ne serions pas surpris que cette pièce remontât aux environs de l’année 1829; car le vers 14 résume parfaitement le petit tableau que Marceline faisait de ses enfants à Gerge. rès, le 12 septembre 1829 (ils avaient alors respectivement 9, 8