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Page:Cavallucci - Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1.pdf/230

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210 PAUVRES FLEURS et 4 ans). "… Il est temps que je vous demande pardon d’avoir tardé à répondre à la meilleure de vos lettres. Voilà mes en- fants que je vous présente, trois petits avocats en chemise, qui sortent du bain et qui peuvent attester que je n’ai pas beaucoup de temps à prendre sur mes soins pour eux. Un jour, peut-être, vous m’en présenterez de tout pareils, pour vous justifier de m’avoir fait attendre. Je ne demande pas mieux que d’écouter leurs raisons. 11 16. Vous partez donc, Marie (LA FEMME AIMÉE, à Marie D.). Publiée d’abord dans la Revue du Lyonnais, juillet 1836 ; puis dans le Chansonnier des Grâces de 1839. Cette poésie a été mise en musique par Desmons. Cette Marie D. serait-elle Marie Davout, dont il sera ques- tion plus loin. 17. Tu crois, s’il fait sombre (NE FUIS PAS ENCORE). Imprimée d’abord dans le Papillon, 1834, sous le titre: La fuite; puis dans l’Album musical de Mme Duchambge, sous le titre : La jalouse. 18. Tu me reprends ton amitié (JE L’AI PROMIS). Cette pièce est une preuve de plus de l’attachement de Marceline pour les strophes de huit vers. 19. Je l’ai rêvé ! c’eût été beau (J’AVAIS FROID). Selon M. Lucien Descaves c’est au docteur Alibert que Marceline fait allusion dans cette poésie (voir la Vie amou- reuse de Marceline Desbordes-Valmore). 20. En ce temps-là je montais dans ta chambre (A PAULINE DUCHAMBGE). Cette poésie est une preuve certaine que Marceline con- naissait Pauline bien avant de se marier. Lorsqu’elle fut aban-