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Page:Cavallucci - Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1.pdf/259

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PAUVRES FLEURS 245 Cette poésie, qui a été imprimée pour la première fois dans le Mémorial de la Scarpe (1834), a été mise en musique par Pauline Duchambge sous le titre : La walse et l’aumône. Trois ans après avoir composé ce poème, Marceline écri- vait à Gergerès (Lyon, 4 février 1837) : "… Hier un commen- cement d’émeute a eu lieu à la porte d’un bal brillant où deux ou trois cents ouvriers s’étaient rassemblés en criant anathème aux danseurs. Dieu veuille que ce peuple au désespoir ne nous entraîne pas avec lui dans un abîme. Nous sommes environnés de forts et l’on s’est expliqué sur l’usage qu’on en ferait au moindre mouvement des ruisseaux. C’est ici le nom que don- nent les fabricants à leurs ouvriers. Que d’imprudence !, 48. Toujours quelque cyprès se cache dans nos fleurs (BOÏELDIEU). Publiée d’abord dans la Mosaïque lyonnaise, en 1834. Boïeldieu, l’auteur de Jean de Paris (1812), du Nouveau seigneur de village (1813), du Petit chaperon rouge (1818), des Voitures versées (1820), de la Dame blanche et des Deux nuits, était mort le 8 octobre 1834. C’est peu de jours après cette date que Marceline écrivit la pièce dédiée au célèbre compositeur, puisque cette pièce parut dans la Mosaïque lyonnaise de 1834. De passage à Paris en janvier 1834, Marceline avait rencontré Boïeldieu chez son ami Jars. "Hier j’ai dîné chez M. Jars avec huit députés, écrit-elle à Valmore le 21 janvier 1834. J’y ai vu Boïeldieu muet par une maladie inguérissable. M. Jars l’a servi très activement pour lui faire rendre ses pensions et la position qu’il avait perdues., Marceline connaissait Boïeldieu depuis fort longtemps, puisqu’en 1805 elle avait joué le Calife de Bagdad à l’Opéra-Comique. 49. Mère, faut-il donner quand le pauvre est bien laid ? (L’ENFANT ET LE PAUVRE). Imprimé pour la première fois dans le Musée des famil- les, septembre 1834.