Page:Cavallucci - Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1.pdf/311

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BOUQUETS ET PRIÈRES une lampe ardente pour surveiller les âmes commises à sa garde., , (Tome II, chap. XV). 297 6. Je t’écrirai toujours, ne fût-ce que des larmes (DEUX NOMS). Cette pièce parut d’abord dans le Conseiller des femmes, 1834 ; dans l’Opale, 1834 ; dans le Chansonnier des Grâces de 1835, sous le titre : Un nom pour deux cœurs. Nous savons qu’elle existe aussi dans l’Album nº 11 de la Bibl. de Douai, sous le titre : Un nom pour deux cœurs ; elle y est précédée d’un vers, souligné par Marceline : " Vous me manquez, je suis absente de moi-même 119 Dans la version originale de cette pièce (1834), nous relevons une variante importante et des plus significatives. Après le vers : "Ton nom, partout ton nom console mon oreille Marceline avait écrit : "Tu sais que dans mon cœur le Ciel daigna l’écrire. Il est là dans les fleurs à lui parler de toi ; Il tient tant à mon cœur qu’il t’attire vers moi,. Dans la version remaniée pour Bouquets et Prières, Marceline a rejeté cette pensée à la dernière strophe ; mais elle l’a atténuée, elle l’a rendue moins précise. D’ailleurs cette pensée était déjà exprimée dans une poésie de 1830 intitulée Élégie ("J’étais à toi peut-être avant de t’avoir vu,). Trente-quatre vers durant, Marceline ne parle que de ce nom, " oracle de son sort La présente montre que, treize ans après l’élégie que nous venons de citer, Marceline était encore obsédlé : par ce nom „. 7. Entends-tu l’orage (UNE PLACE POUR DEUX). Se trouve dans l’Album nº 3, sous le titre : A mon mari, et avec la date : Paris, 1840. Cette année-là, Valmore était engagé au théâtre de Bruxel- les, et Marceline vivait à Paris avec ses enfants.