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Page:Cavallucci - Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1.pdf/310

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296 BOUQUETS ET PRIÈRES ture ; c’est à Saint-Preux, son héros favori, qu’elle pensait, semble-t-il, " en poursuivant l’ombre d’un mari., , Plus tard, elle épousa un filateur qui n’était pas Saint-Preux, et qui ne lui donna que le pain de ménage. Dans le conte exquis des Petits flamands, où Marceline se met en scène sous le nom d’Agnès, Cécile est représentée comme une seconde mère de la poétesse : Enfin depuis la naissance d’Agnès, Cécile n’était ja- mais lasse de l’embrasser, de la porter et de l’instruire à toutes choses, ce qui faisait qu’Agnès, en allant de côté et d’autre dans les bras de sa sœur, lui prenait le visage, plein de fos- settes gracieuses, et la regardait longtemps comme la plus jeune des mères., , (Contes et scènes de la vie de famille). Marceline fait allusion, dans cette poésie (à partir du vers 75), à un frère né après elle, et qui est mort très jeune. Cel trait n’a encore été signalé par aucun valmorien. 3. Puisque l’enfance envolée… (ÂME ET JEUNESSE). 4. Je suis fleur des champs (MARGUERITE). Cette pièce a été reprise dans Lis et Violette, 1844. 5. Ma demeure est haute (MA CHAMBRE). Publiée d’abord dans l’Album musical de Pauline Du- chambge (1841), sous le titre : Les deux chaises, puis avec la musique de Maréchal. Lucien Descaves retrouve dans cette pièce le souvenir du premier amant ; c’est aussi notre avis, car dans l’Atelier d’un peintre, où elle se peint sous le nom d’Ondine, Marceline parle encore de cette chaise signée d’un ruban : "Un sen- timent profond de reconnaissance pour l’amour qu’elle éprouve pour celui qu’elle inspire, l’entraîne à genoux ; car elle est sûre que Dieu la regarde, et lui permet d’aimer, ainsi. Glissée au pied d’une chaise qu’elle a marquée d’un ruban, parce qu’elle ne sert qu’à Yorik, elle prie devant cette majestueuse église du ciel, où quelque ange peut-être suspend chaque soir