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Page:Cavallucci - Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1.pdf/341

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BOUQUETS ET PRIÈRES Voici deux strophes du poème d’Ondine : "Pour qui la ville en fête et le bruit de la foule ? Et les canons grondant sans exciter l’effroi ? Le fleuve populaire au long flot qui s’écoule ? Pour un enfant qui sera roi. Mais le temple est ouvert. La cloche appelle et chante, Au vibrant Te Deum le prêtre unit le sien. Pour qui sur les autels cette pompe touchante ? Pour un enfant qu’on fait chrétien… „. 327 59. Du frais matin la riante lumière (TOI ! DE THOMAS MOORE). 60. Pourquoi demander l’heure ? Eh ! qu’importe comment ! (LA FÊTE DE THOMAS MOORE). 61. De vous gronder je n’ai plus le courage (AUX TROIS AIMÉS). Marceline aimait beaucoup ses enfants, et elle souffrait de constater que leurs caractères ne s’harmonisaient pas toujours avec le sien. Dans ses lettres à son mari, elle décrit leur vie à chaque instant : "Inès te jette ses bras autour de toi. Elle grandit beaucoup, ses défauts et ses qualités sont d’une grande franchise. Hippolyte rêve de toi, d’amour et de gloire. Il a de l’esprit comme La Fontaine. Tout est pour lui matière à réfléchir., , (26 février 1840). "Inès se porte très bien et grandit à vue d’œil, mais j’ai toujours bien des difficultés avec son caractère. Je dis toujours aussi comme la bonne Ruissel : "C’est l’âge ingrat. Laissons agir le temps. Du reste, elle étudie bien et prend un goût passionné pour la musique. J’ai l’idée que son cœur est très bon, sous cette enveloppe goudronnée qu’elle a prise à Bordeaux, ,. (15 décembre 1840). …Les enfants sautent de bonheur en pleurant de tendresse (à la nouvelle du retour de Valmore] ; ils sont en ce moment, comme toujours, éparpillés à leurs leçons. Grand Dieu ! quelle