Aller au contenu

Page:Cavallucci - Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1.pdf/342

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

328 BOUQUETS ET PRIÈRES époque, que trois éducations qui marchent à la fois en sens inverse, sans servante, et dans l’hiver. La tête me saute par moment. Mais ils ont zèle et courage, et le succès console des fatigues. (25 décembre 1840). Dans le temps que Marceline écrivait cette poésie, elle mandait à Caroline : "En grandissant, nos enfants nous con- sidèrent comme des guides importuns et, tout en continuant de nous aimer, commencent à sourire de nos conseils. Ah ! quel changement douloureux ! Et combien de mères me font de pareilles confidences. (23 avril 1842. Lettre publiée par B. Rivière). 62. C’est demain qu’une ville aimée, (FÊTE D’UNE VILLE DE FLANDRE POUR PHILIPPE-LE-BON). Une Notice historique sur Philippe le Bon publiée à Douai (Adolphe Obez) en 1842, contient cette pièce, mais avec des variantes et des changements dans l’ordre des strophes. Dans cette plaquette le poème s’intitule:L’Amour du pays; il est daté de juillet 1842. 63. Puisque la Vierge vous défend (L’ENFANT BÉNI. A Marie B.). Cette pièce a paru pour la première fois dans le Musée des Familles (1842) avec une dédicace à Marie Berthoud. 64. Ah ! mon père ! mon père ! où retrouver mon père ? (L’ENFANT ABANDONNÉ). Voici un passage d’une lettre à Ondine, qui explique cette poésie : "…Mais on rêve toujours mille dangers pour ses en- fants, on tremble de les laisser dans la foule, et c’est ce qui rend les mères quelquefois assomantes tembre 1841). (Paris, 14 sep- " La Une note d’Hippolyte commente ainsi ce passage : fille de M. Félix Delhasse, notre ami de Bruxelles, portée sur les bras de son père au milieu d’une fête publique, lui disait