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Page:Cavallucci - Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1.pdf/35

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POÉSIES DE 1819

POÉSIES DE 1819 21 de bonheur ? Ne tarde pas, chère amie, à venir me voir. Ma maison, ma table, tout est à toi. Avec quel bonheur je te ser- rerai dans mes bras ! "Mon époux ignore que je t’écris. Il me tourmente, lui. Il me dit que peut-être tu as changé pour moi, qu’il ne veut pas que j’aille te voir avant que tu viennes chez nous, Il ne te connaît pas, ma Marceline, mais il saura apprécier tout ton mérite, toute ton amitié pour Albertine. Mande-moi, au même instant, ton arrivée ; si tu es fatiguée, mande-le-moi, je t’en supplie, que je ne perde pas un instant. Oh ! mon amie, on n’aime pas comme nous ! Je dis nous… n’est-ce pas, ma Mar- celine, que tu partages ma joie ? "Au revoir, chère petite, je suis à moitié folle de bonheur. Ton amie, ALBERTINE GANTIER Notre adresse : aux Chartreux, rue Notre-Dame-du-Sommeil, ,. 15. Qui m’appelle à cette heure, et par le temps qu’il fait (LA NUIT D’HIVER). Marceline envoyait ses poésies à ses amis sans en garder souvent une copie. C’est ainsi que pour retrouver le texte de celle-ci, le libraire Louis dut s’adresser à une certaine madame Turbot, rue St Germain l’Auxerrois, n° 69, comme on a pu le voir par la lettre du 26 avril 1818, que nous avons publiée précédemment. 16. C’était jadis, pour un peu d’or (CONTE IMITÉ DE L’ARABE). 17. O Lise ! préférez le berger qui vous aime….. (L’OR- PHELINE). Cette pièce ne se retrouve dans aucune des autres éditions des poésies de Mme Desbordes-Valmore. 18. Adieu fauvette ! adieu ton chant plein de douceur ! (A MA FAUVETTE).