Aller au contenu

Page:Cavallucci - Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1.pdf/398

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
384
POÉSIES INÉDITES DE 1860

384 POÉSIES INÉDITES DE 1860 Décembre 1846. "Mon ami, je voudrais soulever les ténèbres, où Dieu m’a jetée. Je ne l’ai pu que dans un rêve désespéré. Là, je vous ai serré avec une sainte reconnaissance contre mon cœur brisé. Que ce témoignage monte avec ce que j’aime et retombe comme une bénédiction sur votre généreuse vie ! Sa mère qui vous chérira toujours. Marceline Valmore. 17 5 Février 1848. "Cette boîte était destinée à mon enfant pleurée. Elle l’a tenue dans ses mains chéries. Je prie notre bien-aimé docteur de la garder dans les siennes : le souvenir d’un ange y donne un prix. Dieu seul et moi savons de quel trésor elle eût voulu la remplir en vous l’offrant, bien cher ami ! Tous ces rêves charmants. ne peuvent être évanouis, puisque je les ai entendus, et que mon cœur respire encore. Prenez-les !, , (Lettre inédite conservée à Douai). Quatre ans après la mort d’Ondine, Mme Desbordes- Valmore, souffrant du mal qui devait bientôt l’emporter, écrivait au bon docteur cette lettre émouvante (3 février 1857) : "Il vous est bien démontré, cher et fidèle ami, que j’ai renoncé à toute prétention de m’acquitter jamais envers vous, même à la simple douceur de vous offrir parfois ces humbles présents de l’âme, qu’une âme comme la vôtre accueille avec plus d’émotion que le prix de tant de soins… Et quels soins ! Inscrits au ciel depuis dix ans déjà !… pour vous porter bonheur ici ! C’est ma croyance sous tant de larmes ! "Mais toutes les ruines accomplies (je parle de moi) n’amè- nent pas le desséchenient du cœur, et vous y nagez en pleine tendresse, cher et généreux ami médecin, selon Dieu, vrai Sama- ritain du pauvre et du blessé ! "Ainsi vous puiserez, dans l’écritoire qu’Hippolyte vous porte au nom de sa mère, tous vos décrets de santé et de consolation terrestre dont les malheureux ont besoin, et qu’ils sont sûrs d’obtenir en s’adressant à vous, charité vivante !, , (Autographes à la Bibliothèque de Douai).