388 POÉSIES INÉDITES DE 1860 âme généreuse, que je ne mérite pas l’ombre de la moquerie, si innocente qu’elle soit de votre part. Vous voyez bien que je sais à peine l’orthographe de tout ce que mon cœur de mère vous écrit, (octobre 1855. Lettre publiée par Sainte-Beuve, Mme D.-V.). Pendant la maladie d’Ondine, Marceline avait demandé des conseils à Raspail. Quand sa fille mourut, elle écrivit à son héros une lettre désespérée, où nous relevons cette phrase : "Tout est fini, sinon l’immense regret que vous n’ayez pas été là pour la sauver ! 62. J’irai, j’irai porter ma couronne effeuillée (LA COU- RONNE EFFEUILLÉE). Cette pièce avait paru dans les Confidences Poétiques (1850), sous le titre : Ferveur. Cette pièce reparut le 20 mars 1856, sous le titre Refuge dans le numéro 42 de la Revue Française. Sainte-Beuve a écrit sur un exemplaire de la dite revue qui est en la possession de M. de Favreuil : "Je donnerais pour cette seule pièce tout le bagage poétique de Mme Collet, (On notera que le célèbre critique orthographie avec deux le nom de l’ennuyeuse amie de Flaubert). 63. Pardonnez-moi, Seigneur, mon visage attristé (RENON- CEMENT). 64. Que mon nom ne soit rien qu’une ombre douce et vaine (***). Marceline considérait ce quatrain comme un épilogue à son œuvre poétique et il est singulier qu’on ne l’ait point gravé sur sa tombe. ENFANTS ET JEUNES FILLES. 65. Ah ! si j’étais le cher petit enfant (POUR ENDORMIR L’ENFANT). Pièce réimprimée dans les Poésies de l’enfance (1868).