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Page:Cavallucci - Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1.pdf/66

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52 POÉSIES DE 1822 7. Qui, toi mon bien-aimé, t’attacher à mon sort (ÉLÉGIE). Cette élégie figure également dans l’album n° 13, avec la date : novembre 1820. L’élégie Reprends de ce bouquet les trompeuses couleurs, intitulée LA COLÈRE en 1820, porte ici le titre : A L’AMOUR. L’élégie Je m’ignorais encore, je n’avais pas aimé, intitulée aupara- vant LES DEUX AMOURS, a pour titre : ÉLÉGIE dans le recueil de 1822 ; elle avait reparu en 1820 dans l’Hommage aux Dames et en 1821 dans la Guirlande des Dames, sous son titre primitif. De même, l’élégie Message inattendu, cache-toi sur non caur (LE BILLET) a été reproduite dans la Guirlande des Dames de 1821. QUATRE ROMANCES (8-11) : 8. A ma belle patrie (LA FIANCÉE). 9. L’heure du bal enfin se fait entendre ! (LE BAL). 10. Adieu pour toujours (L’ADIEU). 11. Viens si tu veux rêver d’amour (LES SONGES ET LES FLEURS), Publiée d’abord dans le Chansonnier des Grâces de 1821 (signée : Mile Marceline Desbordes) avec musique de Caroline Martainville. Cette élégie se retrouve dans l’Album n.° 13 de la Bibliothèque de Douai ; elle y est suivie de la mention : "Paris, 1820. Imitation de T. Moore Thomas Moore (1779-1852), ce poète irlandais dont Mme Desbordes-Valmore fit plusieurs imitations, est l’auteur de Irish Melodies (1807) que John Stevenson mit en musique, de Na- tional Airs (1815) et de Sacred Songs (1816). Ces ceuvres va- lurent à leur auteur une grande popularité, que consacra en 1817 la publication de Lalla Rookh, poème oriental. C’est à Moore que Lord Byron avait confié le manuscrit de ses mé- moires ; Moore vendit le manuscrit à un libraire, puis le racheta et le brûla pour qu’il ne fut pas imprimé. (Bertrand Guégan, ouvrage cité, I, 418).