Page:Cavallucci - Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1.pdf/73

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

IV. ÉLÉGIES DE 1825 ÉLÉGIES || ET || POÉSIES NOUVELLES, || par Mme Desbor- des Valmore. || Paris, || chez Ladvocat, libraire || MDCCCXXV.(1) In-12 de 2 feuillets préliminaires non chiffrés (faux-titre portant au verso : Imprimerie de Firmin-Didot, Imprimeur du Roi, rue Jacob, n° 24 ; titre imprimé, blanc au verso) et 248 pages ; les 4 dernières occupées par la table. Couverture rose (ou gris verdâtre) imprimée, répétant le titre dans un enca- drement. Publié à 4 francs. (1) Le 4 mars 1830, Marceline écrivait à propos de ses Élégies, à son amie Caroline Branchu : A vous dire la vérité, Caroline, je n’ai pas eu de bonheur d’attacher de prix à ces pauvres élégies dont vous me parlez avec bonté. Je les ai toutes écrites devant les murailles de ma chambre et comme si je disais un peu de mes ennuis qui n’intéressaient personne. Je n’avais aucune éducation littéraire, et il y a cent choses de travers qui me causeraient maintenant de la honte et du chagrin, si je n’etais absorbée dans d’autres pensées. Je vous les offre de bon caur, telles qu’elles sont, et je suis affligée d’avoir su trop tard un désir que je n’aurais pas osé espérer. Votre beau nom, qui m’a toujours été si cher, n’y sera done pas pour cette édition qui était imprimée, et ce sera pour la prochaine. Je vous saurai un gré éternel de me l’avoir demandé. Que pouviez-vous me dire qui me prouvât davantage que vous m’aimez comme je vous aime ?, , (Publié par Ben- jamin Rivière dans la Correspondance intime).