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Page:Cavallucci - Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1.pdf/76

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62 POÉSIES DE 1825 Sophie Gay écrivait à Marceline le 25 décembre 1822 : "M. de Vigny me relisait, l’autre soir, votre charmante élégie : Que veux-tu ? je l’aimais… ! Il en était comme nous dans l’en- chantement. Je répète souvent : Que l’amour a de pleurs quand il est dédaigné ! «  Le vers » Tout change, il a changé, est une variante ma- gnifique du fameux vers de Lamartine : Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. 12. Qu’ai-je appris, le sais-tu ? Sa vie est menacée (A MA SŒUR). Après sa première rupture avec Marceline, l’amant est parti en voyage, et il vient de rentrer, gravement malade. Marceline exprime ici toute l’inquiétude et le désespoir que lui cause cette nouvelle. 13. Vous dont l’austérité condamne la tristesse (POINT D’ADIEU). Marceline ne cessa jamais de croire, et l’idée de l’éternité allégea souvent ses peines. Cette pensée se mêlait chez elle aux incidents les plus divers de la vie. C’est ainsi qu’un jour elle écrivit à Valmore : "Mes dents qui te charmaient, me font bien souffrir. Mais sois tranquille : nous en aurons un jour de plus durables. Je ne comprends bien que l’éternité, et je t’aime trop pour ne pas la souhaiter ardemment avec toi…., , (Paris, 25 février 1840). 14. Que j’aimais à te voir, à t’attendre, Albertine ! (AL- BERTINE). Albertine, dira Lucien Descaves, nous apparaît dans dix élégies "comme sur autant de petites médailles frappées à son effigie. (Voir la note sur Les deux amitiés). 15. Toujours je pleure au nom de mon enfant (SOUVENIR).