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Page:Cavallucci - Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1.pdf/77

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POÉSIES DE 1825 En 1821, la Minerve littéraire (p. 49) et l’Almanach dédié aux dames pour l’année 1822 publiaient le poème suivant de H. de Latouche : A MME DESBORDES-VALMORE Ton sexe, à qui l’Amour a décerné l’empire, Sait triompher encor aux combats de la lyre. Comme elle (Corinne) tu vivras dans un long souvenir : Soit qu’Amour, dans tes chants dictés pour l’avenir, Célèbre sa douceur et ses lois éternelles, Soit que tes vers, trempés de larmes maternelles, De ton fils qui n’est plus consolent le tombeau, Ton fils, ange du ciel et si jeune et si beau ! Tel le bouton naissant, fugitive espérance, Cache un ver ennemi qui le ronge en silence : La nymphe qui, la veille, admirait ses couleurs, Ne le retrouve plus en visitant ces fleurs. 63 12 Marceline éprouvait la plus grande difficulté à trouver des titres pour ses poésies. Voilà pourquoi nous avons tant de Souvenir, tant d’A ma sœur, etc… D’ailleurs elle l’avoue elle-même à Duthilloul en lui envoyant des vers (11 octo- bre 1829) "… Vous trouverez une romance inédite dans ma lettre, et je vous prie de lui donner un titre, car je ne sais jamais en trouver (Collection de la Bibliothèque de Douai). 16. " Mère, petite mère Il m’appelait ainsi (LE RÊVE DE MON ENFANT). Dédié " à Madame Pauline Duchambge, ,. Marie-Barbe-Charlotte-Antoinette Pauline du Montet était née à la Martinique vers 1778. Elle épousa vers 1796 Désiré Duchambge, trésorier général de la Martinique, qui était d’ori- gine douaisienne. Elle le quitta par amour pour le composi- teur Auber. Mais cet homme, à qui ses succès théâtraux va- laient d’innombrables conquêtes, abandonna bientôt la pauvre