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Page:Cavallucci - Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1.pdf/88

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74 POÉSIES DE 1825 heureux ! Mes enfants m’ont vue pâlir et chanceler, mais ils n’ont pleuré d’abord qu’à me voir pleurer. Je n’ai rien dit. Comment trouver le courage de frapper, même l’enfance, par un mot ?…. Adieu, mon oncle ! Avez-vous revu votre mère ? Embras- sez aussi mon père pour moi. Vous êtes bien heureux, bien exaucé si vous les avez revus. Moi, je suis bien triste ! Je suis atteinte jusque dans l’avenir. Je demandais si ardemment à Dieu de vous y trouver ! de vous y payer du chagrin de mon ab- sence ! Dieu ne m’aime pas… Qu’il vous reçoive dans son sein ! Adieu, mon oncle !.. "Quel désespoir ! Quoi ! Je ne partirai pas pour courir vers vous ? Non ! Il n’y a plus que votre ombre qui vient me tendre les bras…., , (Lettre publiée par A. Pougin). Le musée de Douai conserve quelques tableaux de Cons- tant Desbordes : un portrait de son père, un portrait de lui- même et une grande composition intitulée : l’Invention de la vaccine qui lui avait été commandée par l’Etat en 1812 ; on y reconnaît le docteur Alibert, Marceline et ses deux scurs Cécile et Eugénie. 50. Tremblante, prise au piège et respirant à peine (LA SOURIS CHEZ UN JUGE). Cette pièce est antérieure au 14 octobre 1823, comme le montre une lettre de Sophie Gay à Marceline, publiée par M. J. Boulenger d’après l’autographe conservé dans le fonds Spoelberch. 51. D’une sourde blessure encor faible et malade (FABLE IMITÉE DU RUSSE). "Fables russes tirées du recueil de M. Kriloff et imitées en vers français et italiens par divers auteurs… publiées par M. le comte d’Orloff, Paris, Bossange, 1825 (2 volumes in-8")., Tel est le titre du recueil pour lequel Marceline avait été in- vitée de mettre en vers français une fable russe dont on lui avait fourni le canevas. Plusieurs poètes français y avaient col-