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opéré, ne pas attendre que le mal se soit développé, mais chercher à le prévenir par un traitement approprié.

Enfin, pour terminer, une dernière circonstance, dont l’influence est bien marquée sur le résultat des opérations, c’est la manière dont sont faits les pansements. Nous pourrions démontrer, par une foule d’exemples, l’importance d’un pansement bien fait. Nous dirons, d’une manière générale, que toutes les parties d’une plaie sont solidaires et doivent marcher vers le même but ; si tous les points ne se trouvent pas dans les mêmes conditions, la cicatrisation ne peut s’effectuer.

Comme on le voit, nous ne nous sommes occupés que des principales circonstances qui favorisent le développement des accidents consécutifs aux opérations chirurgicales, qui ont pour conséquence des plaies assez étendues. Dans la seconde partie de ce travail, où nous parlerons de quelques-uns de ces accidents, nous envisagerons moins leur étiologie et leurs symptômes que la prophylaxie et la thérapeutique qui doivent leur être appliquées.


FIÈVRE DE RÉACTION


Le phénomène accidentel, appelé fièvre de réaction, accompagne toute lésion traumatique ; mais il ne constitue véritablement un accident que lorsqu’il atteint un haut degré d’énergie ou qu’il se continue au delà d’une