Page:Châtelet - Réponse de Madame du Châtelet à la lettre que M. de Mairan lui a écrite le 18 février 1741 sur la question des forces vives, 1741.pdf/16

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te que le Lecteur fera ſans peine l’aplication de cette comparaiſon dans la ſuite.

Venons à preſent à des choſes plus ſerieuſes, & examinons encore par les regles de la plus ſévère logique cette propoſition, qu’on doit eſtimer la force des Corps par les effets qu’ils ne font point, & voyons enfin ſi les forces vives pourront ſe relever de ce coup ſi rude que Mr. Deidier pretend que vous leur avés porté, par cette nouvelle façon de les évaluër.

Je me ſervirai de l’exemple que vous apportés aux no. 40. & 41. de votre memoire pag. 71. de l’in-12., 30. & 31. de l’in-4o. (Car je ſuis bien aiſe de vous faire voir que je les ay ici tous deux,) je me ſers de l’exemple que vous aportés dans cet endroit parceque vous y entrés dans un plus grand détail que dans votre lettre.

Voicy votre propoſition num. 40., car il faut être exacte, & je raporterai vos propres mots.

Ce qui vient d’être dit des eſpaces non parcourus n’a pas moins lieu à l’égard de tous les autres effets du mouvement, & du choc, comme il a été remarqué ci-deſſus num. 27, par