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I02 ΔUVRES

élèves des surveillans éclairés et sévères tle la mé- decine (les hôpitaux, surveillans toujours prêts à réclamer contre les faussetés ou les exagérations (les journaux ; et les journaux eux-mêmes devant servir de base à la réputation de celui dont ils porteraient le nom , le forceraient à redoubler de soins auprès de ses malades , à perfectionner sa pratique, et à rendre son enseignement le plus clair , le plus méthodique , pour nmltiplier le nombre de ses disciples. »

Tel est le but principal de cet écrit rempli de vues saines et d'idées utiles. Il nous serait plus difficile de les recueillir, qu'il ne l'a été à INI. Ca- banis de les répandre avec profusion. La forme administrative à donner aux établissemens qu'il propose, plusieurs questions relatives à cette ad- ministration, tiennent à des principes que l'auteur indique, ou établit avec cette brièveté rapide qui décèle un homme supérieur à son ouvrage , plus occupé du bien qu'il veut , que du talent qu'il ne cherche pas à montrer, mais qu'il montre sans le vouloir. Egalement versé dans la médecine et dans plusieurs parties de l'économie politique, M. Cabanis paraît avoir étudié l'homme sous tous les rapports ; et les considérations morales aux- quelles il ramène tout , par lesquelles il éclaire ou décide la plupart des questions que présente son sujet, jettent sur cet écrit un intérêt qu'on n'avait pas droit d'en attendre. C'est ainsi qu'en parlant des ateliers de eliarité, il fait seiUir combien il

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