rô4 OELVr.LS
L'aiiteiir de Rhadamiste a peint Pharasmane comme lui maître terrible, un père redoutable à ses enfans ; et Pharasmane, teint du sang de l'un de ses fils qu'il a immolé sans le connaître , dit à l'autre :
Courez vous emparer du ti ône d'Arménie ;
Avec mon amitié je vous rends Zénoble :
Je dois ce sacrifice à mon fils mallieureux.
De ces lieux cependant éloignez-vous tous deux :
De mes transports jaloux nîon sang doit se défendie ;
Fuyez, n'exposez plus un père à le répaudi-e.
C'est le dernier vers du rùle et de la pièce. Quel lionnue que celui qui, même dans le remords que lui cause le meurtre d'un de ses fils , craint d'attenter à la vie de l'autre !
Souvent le poète a besoin de renforcer un ca- ractère, pour fonder un événement nécessaire à la constitution de son poème.
L'auteur de Bratiis donne à Titus, que Ton veut séduire , un confident adroit , courageux , qui , sous le voile de l'amitié , travaille pour lui-mèoie. C'est de Messala qu'on a dit :
Il est ferme, intrépide , autant que si l'honneur Ou l'amour du pays excitait sa valeur ; Maître de son secret, et maître de lui-même, Impénétrable et calme en sa fureur extrême....
Messala apprend à Titus qu(^ Tibéiinus, son
�� �