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a42 OEUVRES

A UNE FEMME

Qui prétendait que ses amis ne s'occupaient pas d'elle.

Tous vos amis songent à vous, Horlense ; l'ius d'un voudrait peut-être y penser tnoins souvent; Mais vous devez, je crois, la préférence A celui-là qui rêve en y songeant.

��LE PALAIS DE LA FAVEUR,

ALLÉGOI^IE EN VERS ET EN PROSE.

��J'aime , vous le savez , les promenades solitaires ; et vous , mon ami , vous aimez les rencontres qu'elles me procurent, les récits que je vous en fais , les rêveries même qu'elles m'occasionnent. Prose, vers, séparés ou confondus, tout est bien reçu de vous ; tout vous convient également. Il ne me faut rien moins que cet excès d'indulgence et ramitié qui en est la source, pour m'engager à vous écrire ces bagatelles. Écoutez le récit de ma derjîière aventure.

Je m'étais assis au pied d'un arbre , dans le car- refour de la forêt de***, le moins fréquenté, et que cependant je connaissais. J'aperçus lui sentier qui me parut charmant; je me levai pour le suivre,

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