DE CHA.MFORT. 49
L'une d'un sang fameux vantait les avantages ", L'autre , pour se parer de superbes atours, Des plus adroites mains empruntait le secours.
Ces deux derniers vers n'avaient assurément qu'une idée bien commune à exprimer ; mais comme tout est embelli par le cliarme du style !
Je ne trouve qu'en vous je ne sais quelle grâce.
Le terme deye ne sais quoi semblait apparte. nir à la familiarité de la conversation ou de la comédie ; cependant , dans le vers cité, il paraît être placé si naturellement, que l'élégance, loin d'en être blessée, en contracte un air de nattirel , qui ajoute ici au mérite de l'expression, parc.^ que ce naturel sied à merveille au langage d'un amant. Aman dit ailleurs, d'une manière aussi heureuse :
Un je ne sais quel trouble empoisonne ma joie.
Tout le monde a cité ces vers où les exemples de mots communs , ennoblis par notre poète , sont frappans :
Baiser avec respect le pavé de les templei.
Et célui-ci , dans Alhalie :
Âi-je besoiu du sang des boucs et des génisses ?
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