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les aspirations


Non, ils ne devaient pas mourir, ces vieux accents,
Ces souvenirs si chers dont s’effaçait la trace.
Grâce à vous, ils ont pris à tout foyer leur place,
Et toujours, si quelqu’un me les redit, je sens
Dans leur rythme frémir l’âme de notre race.

Et quand parfois, le soir, je feuillette, en rêvant,
L’œuvre où vous avez mis tant d’âme et de constance,
Je comprends que de ceux qui chérissent la France
Personne mieux que vous, ô modeste savant,
N’a pour elle gardé l’amour et l’espérance.