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l’érable


Ces larmes sont une richesse,
Elles font faire bien des pas,
Mais la ferme est dans la détresse
Si l’érable ne pleure pas.

Parce qu’il est fécond, on l’aime,
Et les aïeux, dans leur fierté,
Ont pris sa feuille pour l’emblème
De leur nationalité.

Le jour de la Saint-Jean-Baptiste,
Quand juin, venu pour éblouir,
Rayonne comme une améthyste,
De joie il se sent tressaillir.

Il est content, l’arbre civique,
Car c’est aussi sa fête à lui.
Pour qu’elle soit plus magnifique,
Le beau soleil d’or plus tard luit.