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Nous bornons ici l’étude des rapports de l’estomac, négligeant à dessein tous ceux qui n’ont aucun intérêt pour notre thèse.

Rappelons enfin l’étroite relation du foie avec la paroi thoracique, dont il suit exactement tous les mouvements, toutes les déformations. Il recouvre l’estomac par son lobe gauche.


3. — MOYENS DE FIXATION. DÉPLACEMENTS PHYSIOLOGIQUES DE L’ESTOMAC

M. F. Glénard[1] a décrit avec un grand luxe de détails les divers moyens de fixation de l’estomac et de l’intestin. Nous n’avons garde de répéter ce qu’il a si bien décrit. Nous rappellerons simplement, d’après lui et quelques autres anatomistes, ce qui a quelque utilité pour notre étude.

Le point le plus fixe de l’estomac est le cardia, bien que les Allemands le croient capable de quelques déplacements dans la dislocation en masse de l’organe.

La grosse tubérosité participe à cette fixité ; elle est solidement unie au diaphragme « par l’adhérence, dit Boas, de la séreuse de l’estomac avec le revêtement péritonéal du diaphragme ».

Un second point relativement fixe, c’est le pylore, ou plutôt, comme le dit M. Glénard, l’orifice gastro-duodénal situé un peu après lui. En effet, d’après les plus récentes recherches, le pylore est un peu mobile. S’il est attaché au côté des corps vertébraux, c’est par

  1. F. Glénard. — Dyspepsie nerveuse. Détermination d’une espèce. De l’entéroptose, 1885.