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Page:Charles BONNET 1769 La Palingénésie philosophique ou Idées sur l'état passé et l'état futur des êtres vivans - tome 2.djvu/113

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un trait fort délié, qui semble le partager par le milieu suivant sa longueur. Ce trait se renforce de plus en plus ; il paroît plus profond, plus tranché ; enfin, il paroît double.

On reconnoît que cette apparence d’un double trait, est produite par la division actuelle de deux moitiés longitudinales du tubiforme.

On s’en assure en continuant d’observer : on voit les deux moitiés tendre continuellement à se séparer l’une de l’autre. Tandis qu’elles sont encore paralléles ou appliquées l’une à l’autre, le tubiforme paroît amplifié ; son diamètre est double ou à peu près, de celui d’un tubiforme qui ne multiplie pas actuellement. Bientôt le parallélisme cesse ; les deux moitiés commencent à s’écarter l’une de l’autre, tantôt par l’extrêmité supérieure, tantôt par l’inférieure.

La séparation s’accroît peu à peu, & le tubiforme semble s’ouvrir comme un compas. Lors qu’il est entièrement ouvert, on voit deux tubiformes, inclinés l’un à l’autre, comme les jambes d’un compas, & qui sont encore unis par une de leurs extrêmités.

Cette division naturelle s’achêve au bout de quelques heures.

Si l’on compare cette manière de multiplier